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Expositions

Relations en Tension #1

Octobre 2021

FRANÇOIS AZAMBOURG
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ANNE-FLORE CABANIS
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CHRISTINE LAQUET
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OLIVIER LASSON
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NICOLAS MOMEIN
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LOU PARISOT
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BERTRAND PLANES
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PLUMETONE
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IRINA RASQUINET
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VIRGINIE TRASTOUR
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MORGANE TSCHIEMBER
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URL FIGHTERS
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© Jakmousse +- 2022

François Azambourg
Né en 1963 à Paris, vit et travaille à Paris.
Depuis son DSAA obtenu en 1987 pour une étude sur le saxophone qu’il développera dix ans durant, avec Selmer et l’IRCAM, François Azambourg cumule de multiples récompenses et distinctions.
En 1993, le Prix de la Vocation de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, le Prix de la Fondation de France en 1988, et en 1985 le concours du Musée des Arts Décoratifs.
Lauréat de la Villa japonaise de Kujoyama en 2015, de la Villa Médicis hors les murs en 2003, du Grand Prix du Design de Paris en 2004, trois fois Lauréat du concours Top Plastique… Elu Créateur de l’année au Salone del Mobile en 2009, il consacre son travail à l’alliance des techniques et de l’art propre aux arts appliqués.
François Azambourg enseigne depuis 20 ans son approche du design, d’abord à l’École Boulle, à Camondo (les Arts Décoratifs) et depuis quinze ans à l’ENSCI – les Ateliers. Il a été codirecteur de thèse de philosophie sur le «design de l’expérience sensible » de Elena Tosi Brandi.
Son travail ait fait l’objet de nombreuses expositions, notamment à
la Festhalle Francfort, au Salone del Mobile de Milan, à Wanted Design de New York, à
la design Week de Tokyo, au salon Maison & Objet Paris, aux Designer’s Days, au Musée des Arts décoratifs, à la Villa Noailles, au Palais de Tokyo ou encore au Centre Pompidou. Ses créations ont intégré les collections du FNAC, du Musée des Arts décoratifs de Paris et du Centre Pompidou.
Représenté par THE ART DESIGN LAB.

ANNE-FLORE CABANIS
Née en 1979 à Nice, vit et travaille à Paris.

Diplômée de l’ENSBA en 2007

Après une formation préparatoire avec l’artiste Annette Huster, Anne-Flore Cabanis a suivi les ateliers des artistes Bernard Piffaretti, Sylvie Fanchon, Dominique Figarella (atelier P2F) et Philippe Cognée à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris dont elle sort diplômée en 2007. Depuis 2001 elle dessine un tracé aléatoire au stylo sur papier. Cette écriture obéit à des règles simples : une ligne dessinée à main levée qui ne se croise pas et dont les angles sont toujours des angles droits. Le résultat est organique et suspend l’attention dans un flottement introspectif. Après l’expérience d’un voyage d’étude au Brésil en 2005, elle traduit ce langage dans l’espace en lui faisant prendre différentes formes : performances, pièces sonores, collages in situ au ruban adhésif et installations en volume de lignes tendues. Les interventions in situ d’Anne- Flore Cabanis jouent avec l’architecture de lieux privés ou publics. En rompant un silence visuel, elles révèlent la présence de mouvements invisibles choisis. L’artiste crée des apparitions et disparitions de lignes et de couleurs qui ouvrent une lecture, donnent une direction, proposent un moment de réflexion sur la circulation des corps, du regard ou de la pensée.

CHRISTINE LAQUET
Née en 1975, vit et travaille à Nantes. Diplômée de l’ENBA de Lyon et de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (CH). Son travail prend forme à partir de récits, d’expériences sensorielles ou kinesthésiques, et au travers de ses installations, œuvres picturales ou performatives.

Christine LAQUET cherche à tester notre regard, à changer de point de vue et à cultiver le sentiment de l’empathie, qui semble être l’antidote potentiel à l’individualisme exacerbé et au repli identitaire. Son travail établit des liens parmi différentes temporalités pour démêler des configurations de pouvoir, et examiner la question de la peur. Son approche se base sur une recherche approfondie qui interroge les relations ambiguës que l’homme entretient avec son milieu.

Via un processus poétique, sa recherche s’intéresse à d’autres façons d’être au monde et de l’habiter, là où des présents et des futurs impliquent des relations plus équilibrées avec le non-humain (végétal, animal et minéral).

Ses nombreux voyages et résidences à l’étranger ont progressivement confirmé ses intuitions sur la recherche d’autres formes de rationalité et de sensibilité : le Brésil, où elle put découvrir des rites comme le candomblé, la Corée, où elle reçut l’initiation d’une chamane…

Bénéficiaire de différentes bourses de production et de recherche, l’oeuvre de Christine Laquet est présente dans plusieurs collections privées et publiques. (FNAC, Artothèques, FRAC, Musées..)

Représentée par WILD PROJECTS.

OLIVIER LASSON
Né en 1973, vit et travaille à Paris.

Artiste sonore et compositeur d’électroacoustique.

Après une quinzaine d’années comme batteur, il se tourne en 2009 vers le beatmaking puis
le field recording et la musique concrète. Olivier Lasson collabore avec différents artistes et collectifs comme le collectif Mu, Le Collectif NNIPAS, Sport National et la galerie Lhoste à Arles.

Représenté par WILD PROJECTS

NICOLAS MOMEIN
Né en 1980, vit et travaille à Paris.

Après des études d’art et de design (à l’ESAD de Saint-Étienne et à la HEAD à Genève), Nicolas associe ces deux approches dans une pratique vivifiante de la sculpture.

« Nicolas Momein est riche d’une vision débridée de l’objet d’art, ni tout attentat à la norme, ni tout article de pure forme, et il intente d’emblée à sa production excentrique un procès en signification interminable, proposant l’assemblage d’une famille d’objets rares, qui tiennent autant de l’objet spécifique, hérité de Donald Judd, de l’objet en moins, selon pistoletto, ou encore de l’objet de grève, façon Moulène. ..laissons chanter ses pièces avec leurs voix mi-crécelles, mi-couacs, leurs sons et matières crissant de mousse, papier mâché, blocs de sel, acier, crin, fourrure… chacune est le fruit d’un geste simple : mouler, coller, carder, tailler, souder, stratifier, etc.

Mais chaque geste porte en lui-même son dérapage, sa dérive excessive, et au lieu, semble-t-il, de coopter sa matière élue à l’idée visée, aboutit à une forme intermédiaire, piteuse et désœuvrée, au design flouté, anarchique, jubilatoire, enfantin. ce sont autant de produits dérivés d’un inconscient affecté aux tâches fonctionnelles subalternes et s’attachant à mimer les choses courantes dans une étrange fabrique de vanités. » Vincent Labaume.

Collection du FMAC, Paris, IAC de Villeurbanne,

Représenté par la galerie Ceysson & Benetière (Paris, Genève) et WILD PROJECTS

LOU PARISOT
Née en 1994, vit et travaille à Paris.

DNSEP avec les félicitations du jury, à L’École Supérieure d’Arts et Médias de Caen, FR.

«Introducing», d’Annabelle Gugnon, Artpress 474, février 2020
(…) Lou Parisot a le sens du détail. Pour voir, elle doit s’approcher de très près du monde et des objets. Elle a fait de sa myopie, décelée dès l’apprentissage de la lecture, un outil artistique de choix. « Comme je voyais flou sans mes lunettes, je m’attachais beaucoup plus aux couleurs et aux formes. » Cela lui procure des visions plutôt que des vues précises. Ces visions sont à l’origine de sculptures qui consistent en un recyclage de choses trouvées, chinées, détournées. Les artefacts de plastique, verre, tissu, made in china ou made ailleurs, désuets ou pauvres, deviennent des rébus de rebuts, des hybridations poétiques, des chimères colorées. Il sont créés in situ et tirent avantage du lieu qui les accueille. (…)

Représentée par WILD PROJECTS

BERTRAND PLANES
Né le 23 juin 1975 à Perpignan, France. Ancien coder, artiste diplômé des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD) et de l’école supérieure d’arts de Grenoble, Bertrand Planes vit et travaille à Paris. Posant un regard amusé et critique sur la technologie, il détourne l’objet de ses fonctions utilitaires et commerciales tout en conservant ses qualités esthétiques.

En 1999, il crée et officialise la marque de vêtements Emmaüs avec le soutien de l’association. En 2004 il met au point et dépose un brevet pour un vibromasseur audio, outil de plusieurs lives dont un sera retransmis depuis la Gaité Lyrique sur Paris Dernière. En 2006 il représente la France à biennale de La Paz et propose de rapporter la mer aux Boliviens avec les seuls moyens techniques du CNRS.

Précurseur du Video Mapping, il met au point BumpIt ! un système de vidéo projection. En 2007 il réalise la Life clock, une horloge dont le mécanisme est ralenti 61 320 fois afin que l’aiguille des heures ne fassent le tour du cadran que tous les 84 ans. Il représente la France des Arts Numériques au Japon dans le cadre de résidence de la villa Kujoyama en 2017.

Bertrand Planes s’est installé au revers du réel, tout contre lui, pour mieux le tirailler. Sculpture constructiviste blanche métamorphosée par le truchement d’une projection vidéo en ode consumériste : Bertrand Planes navigue en surface pour mieux percer son illusionnisme. La fête est finie mais résonne infiniment. Il cultive ce paradoxe. Lorsqu’il illumine une montagne, c’est à coups de masse. Féérique défoulement.

Représenté par la New Galerie, Paris, WILD PROJECTS et la galerie Laurence Bernard, Genève.

PLUMETONE
Né en 1998 , vit et travaille à Paris. Danseur et cinématographe.

Représenté par WILD PROJECTS

IRINA RASQUINET
Née en 1974 en Tchétchénie, vit et travaille à Paris. École des Arts Décoratifs de Paris en 1977.

Irina Rasquinet s’appuie sur des jeux de mots ou des expressions dotées d’une portée poétique et surréaliste pour ceux qui les découvrent et les pratiquent pour la première fois.

Les mots sont souvent le point de départ de ses créations, dont les titres revêtent par conséquent une importance particulière.

Avec des œuvres intitulées Roule-moi une pelle (2007), Terre à Terre (2008), Langue de bois (2008) ou Nature (sus)pendue (2008), Irina Rasquinet porte un regard frais et imaginatif sur ces expressions issues du langage parlé, et les fait résonner avec des thématiques qui lui sont chères, telles que l’amour, l’identité ou la nature.

De ses bijoux fantaisie et fantaisistes (créés pour la maison Jean-Charles de Castelbajac notamment), à ses sculptures monumentales, l’univers ludique et foisonnant d’Irina Rasquinet se déploie.

Libérant son regard d’enfant, l’artiste propose des créations spontanées, directes et sans

calcul, libérées de tous bagages conceptuels, qui questionnent avec humour les réalités de notre monde contemporain

Représentée par THE ART DESIGN LAB.

VIRGINIE TRASTOUR
Née en 1971, Virginie Trastour vit et travaille à Paris.

Entre poétique de la ruine et tentative d’exhumation, Virginie Trastour, à travers le dessin, la photographie ou la sculpture, redonne vie à des objets abandonnés.

Un spectre pop-rock plane sur son œuvre chargée de poésie. Dans un très bel autoportrait de mariée brandissant un os en guise de bouquet de fleurs ( Un os dans la noce , aurait dit San Antonio), accompagné de paroles (gravées) de Lou Reed. Ou encore dans ces Polaroid assez évanescents, où des fers à béton suggèrent un cimetière, où des « accidents de lumière évoquent la nuit qui flotte » , ou encore dans ces montages de dentelles laissant paraître « Un baiser, des coups de latte » en clin d’œil à Bashung.

Cette diplômée des Beaux-arts de Paris sculpte comme dans une stèle, écrit comme dans une épitaphe avec « l’urgence de l’illusion ».

Représentée par WILD PROJECTS.

MORGANE TSCHIEMBER
Née en 1976 à Brest, Morgane Tschiember est diplômée de l’école des Beaux Arts de Quimper et de Paris.

Nourrie de philosophie, et notamment de la pensée de Jacques Derrida ou encore de René Descartes, Morgane Tschiember s’intéresse aux glissements opérés entre la physique et la métaphysique, entre les phénomènes naturels et leurs interprétations infinies.

Les oeuvres de Morgane Tschiember sont souvent Tabou, parce qu’elle ira là où d’ordinaire l’art s’interdit d’aller. De contradictions que l’artiste ne cherche pas à résoudre mais à faire résonner, se refusant toujours à choisir entre les à priori féminins et masculins, entre la rigueur et la sensualité, entre le minimalisme et l’anti-forme, entre le monumental et le fragile, entre le geste et sa trace, entre le moule et le contre-moule, entre la peinture et la sculpture, entre la sculpture et l’architecture, entre le temps et l’espace.

Son travail fait partie de nombreuses collections privées (Pinault, Laurent Dumas, Fondation Dior, Fondation Andy Warhol ( New York), Fondation de la société générale, Fonda- tion Chasse Spleen, Sacem..) et collections publiques: Mac Val (Ivry sur Seine), Collection du CNAP, Les Abattoirs ( Toulouse), Musée des Beaux Arts de Rennes, Musée des Beaux Arts de Dôle, 21C Museum, ( Louisville-Kentuc- ky), Oklahoma City…

Représentée par la galerie Loevenbruck, Paris, Eva Albarran & Christian Bourdais (Madrid), Carpenters Workshop (Paris, NY, Londres, San Francisco) , WILD PROJECTS et la galerie Laurence Bernard, Genève.

URL FIGHTERS
Vit et travaille à Paris.

ESAM en 2015, diplômé de la HEAD en 2017.

URL Fighters créé le lien entre le milieu des startups et celui des artistes par des jeux sur internet ou en réél.u de la pensée.